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Célébration de la Semaine internationale des personnes sourdes du 20 au 26 septembre

Lorsque Barb Downey a participé à une croisière pour les personnes sourdes, elle était entourée de 4 000 personnes qui communiquaient en diverses langues des signes de partout dans le monde. Bien qu’il y ait eu des interprètes à bord, Mme Downey affirme que chaque personne a trouvé un moyen de communiquer avec les autres.

Cette leçon apprise, Mme Downey, responsable des services communautaires du Service ontarien de la surdicécité, veut la faire comprendre aux autres pendant la Semaine internationale des personnes sourdes (SIPS) du 20 au 26 septembre.

La communication, dit-elle, est essentielle et les personnes sourdes veulent — et méritent — l’équité dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Le Service ontarien de la surdicécité offre une gamme de services aux personnes sourdes, malentendantes, non verbales et atteintes de surdicécité. Ces services sont adaptés aux besoins uniques de chaque personne, à ses méthodes de communication et à ses objectifs pour enrichir sa vie.

« Mon objectif a toujours été de voir l’équité pour toutes et tous », affirme Mme Downey par l’intermédiaire d’un interprète. « Tout le monde devrait pouvoir communiquer. »

Mme Downey est née sourde de parents entendants et a grandi à Downeyville, une communauté qui porte le nom de sa famille. Elle a une sœur aînée qui est sourde et une sœur cadette qui est entendante.

« Quand j’étais jeune, je voulais être policière, mais on m’a dit que c’était impossible pour moi. Quand j’étais au secondaire, l’histoire était semblable, on nous disait que nous ne pouvions pas faire plusieurs choses. »

Le temps a passé et depuis environ 10 ans, avec l’aide de la technologie, les choses se sont améliorées pour les personnes sourdes, affirme Mme Downey. Des choses qui n’étaient pas possibles pour Mme Downey lorsqu’elle était jeune le sont aujourd’hui pour les enfants sourds.

Aujourd’hui, Mme Downey est l’une des quatre personnes sourdes et malentendantes parmi le personnel. Elle est aussi l’une des trois personnes employées du Service ontarien de la surdicécité qui utilisent la langue des signes américaine (ASL).

Mme Downey a joué plusieurs rôles au sein de l’organisme du Service ontarien de la surdicécité. Elle aime particulièrement informer les gens sur l’appui fourni par l’organisme pour les inciter à défendre leurs propres droits.

« Je les encourage à être autonomes et à défendre leurs droits. »

En 2019, la Loi canadienne sur l’accessibilité, laquelle supprime les obstacles pour les personnes handicapées, a reçu l’ascension royale, ce qui signifie qu’elle est officiellement devenue une loi au Canada. La loi reconnaît l’ASL, la LSQ (Langue des signes québécoise) et les langues des signes autochtones comme langues principales de communication des personnes sourdes au Canada.

Pendant la SIPS, Mme Downey encourage les gens à en apprendre davantage sur les personnes sourdes et la culture Sourde : les personnes qui utilisent une langue des signes et valorisent leur histoire, leur littérature et leur culture.

C’est important, ajoute Mme Downey, pour que les personnes sourdes soient sur un pied d’égalité avec leurs homologues entendants. « Nous sommes identiques les uns aux autres, sauf en ce qui concerne notre capacité à entendre. L’égalité, nous y avons droit et nous l’exigeons. »

Mme Downey dit avoir eu de la difficulté à définir son identité de personne sourde jusqu’à ce qu’elle ait une vingtaine d’années et qu’elle s’implique dans la culture Sourde.

« En tant que femme sourde, je suis fière de ce que j’ai… une belle langue visuelle. »

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