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Le Service ontarien de la surdicécité participe à une campagne mondiale de sensibilisation aux personnes atteintes de surdicécité en créant des installations de tricot urbain ou d’art tactile pendant le mois de juin.

Le tricot urbain est une activité qui consiste à prendre des carrés de fil tricotés, crochetés ou tissés et à les fixer à des objets ou des structures dans des lieux publics pour les transformer en art de rue. Dirigée par Deafblind International, cette initiative réunit des pays du monde entier afin de mieux faire connaître la surdicécité.

Man wearing blue shirt holding a loom of yarnPour Steve, qui est atteint de surdicécité et communique en utilisant la langue des signes québécoise (LSQ), participer à cette initiative de sensibilisation a été pour lui une expérience enrichissante. La LSQ, utilisée principalement dans les communautés francophones, communique l’information par des signes comprenant des mouvements précis et des formes créées par les mains et les bras, les yeux, le visage, la tête et la position du corps.

Le côté tactile du tricot plaît à Steve. Il aime utiliser différentes textures de fils et explorer l’intéressante variété de couleurs disponibles. Bien qu’il tricote de manière autonome, son processus commence par l’intervention de l’interprète tactile qui l’aide à introduire l’aiguille au point de départ. Lorsqu’il travaille sur un projet de tricot, Steve est calme et concentré et il affirme que cela l’amuse beaucoup.

Durant le mois de juin, désigné comme le Mois national de la sensibilisation à la surdicécité dans tout le Canada, les personnes qui reçoivent le soutien du Service ontarien de la surdicécité font équipe avec leurs amis, leurs familles, des clubs de tricot et des membres de leur communauté dans toute la province, à l’échelle virtuelle, pour faire du tricot urbain dans diverses collectivités. Juin est aussi le mois de naissance d’Helen Keller, une des personnes atteintes de surdicécité les plus connues mondialement.

À une époque où plusieurs d’entre nous éprouvent un sentiment accru d’isolement, l’effet de la pandémie a été décuplé pour les personnes atteintes de surdicécité qui comptent pour plus de 1 % de la population canadienne. Celle-ci a grandement limité leurs efforts de communication, qu’il s’agisse de s’exprimer, de socialiser ou même de s’impliquer activement dans leurs communautés.

Le tricot urbain s’est avéré un moyen unique de réunir les gens virtuellement pour qu’ils s’expriment à travers leurs créations et partagent leurs efforts sur les médias sociaux.

Selon Roxanna Spruyt, directrice générale du Service ontarien de la surdicécité : « Le tricot urbain est un excellent moyen d’attirer l’attention de façon sécuritaire sur nos efforts de sensibilisation, en particulier pour les gens qui ne savent rien de la surdicécité. »

Afin de sensibiliser le public, des objets communautaires et des monuments à travers le Canada ont été recouverts de tricot tout au long du mois de juin. Cette initiative symbolise le rassemblement des personnes dans le domaine de la surdicécité dans le but de susciter des conversations sur l’expérience et le besoin de services appropriés pour les personnes atteintes de surdicécité.

Le Service ontarien de la surdicécité a recouvert de tricot les endroits suivants en Ontario :

  • Arbres à l’hôtel de ville, rue Notre-Dame, Russell
  • Colonnes et balustres, Innisfil ideaLab & Library, 967, route Innisfil Beach, Innisfil
  • Gloriette, Jackson’s Point Parkette, 21093, route Dalton, Georgina
  • Rampes et piliers métalliques, pavillon Guy Lombardo, Spring Bank Gardens, 285, route Wonderland Sud, London, en collaboration avec les Services communautaires en surdicécité de l’INCA
  • Clôture, complexe communautaire de North Dumfries, 2958, route Greenfield, Ayr

Des monuments à travers le Canada ont également été éclairés en bleu pour célébrer juin, le Mois national de la sensibilisation à la surdicécité.

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