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Pour une personne qui utilise le langage des signes, lire le matériel ou le sous-titrage en anglais n’est pas la même chose que de le recevoir dans sa langue première

À l’occasion de la Journée mondiale de l’audition — le 3 mars 2022 — Sara encourage les gens à en apprendre davantage sur sa langue première, l’American Sign Language (ASL).

L’ASL est une langue à part entière avec une grammaire et une syntaxe qui lui sont propres. Elle utilise également le langage corporel et les expressions faciales pour aider les gens à comprendre ce que dit une personne sourde.

Atteinte de surdité profonde depuis la naissance, Sara compte parmi plus de 1,3 million de personnes, soit 5 % de la population âgée de 15 ans et plus, qui ont une déficience auditive. Selon l’Enquête canadienne sur le handicap (2017), 563 350 personnes âgées de 15 ans et plus en Ontario, soit 4,19 % de la population, ont une déficience auditive.

Bien que l’ASL soit la première langue de Sara, elle écrit et comprend l’anglais. Cependant, pour une personne qui utilise le langage des signes, lire le matériel ou le sous-titrage en anglais n’est pas la même chose que de le recevoir dans sa langue première. Des renseignements essentiels peuvent manquer et elle doit s’adapter pour accéder à l’information.

« Les personnes sourdes ou malentendantes n’ont pas toujours un accès égal à l’information ou à l’actualité quotidienne. Il se peut qu’elles ne reçoivent pas les mêmes informations en même temps que les autres, ou qu’elles reçoivent les informations dans une langue qui n’est pas leur langue première. Cela exacerbe les lacunes en matière de communication et entraîne un accès inéquitable à l’information, un droit humain fondamental », affirme Andrea Pringle, directrice de la croissance et des opérations du Service ontarien de la surdicécité.

Sara encourage les gens à apprendre l’alphabet ASL, qui, selon elle, est un moyen facile de soutenir les personnes sourdes ou malentendantes.

Sara reçoit le soutien du Service ontarien de la surdicécité, un chef de file dans ce domaine, qui propose des foyers de vie assistée et des services communautaires personnalisés dans les communautés éloignées et les centres urbains de la province.

« 35 % de la population canadienne ayant une déficience auditive a également une déficience visuelle. Nous soutenons les personnes sourdes, malentendantes, non verbales ou atteintes de surdicécité. Notre approche est centrée sur la personne et personnalisée en fonction du style de communication de chaque personne et de son niveau de compréhension », déclare Tracey Veldhuis, directrice des services communautaires du Service ontarien de la surdicécité.

« Nous croyons que chaque personne a le droit de décider de son avenir et de recevoir, dans le mode de communication qu’elle préfère, toute l’information pour prendre ses propres décisions éclairées », ajoute Andrea.

« La Journée mondiale de l’audition a lieu le 3 mars chaque année pour sensibiliser les gens à la prévention des pertes auditives et promouvoir les soins de l’oreille et de l’audition dans le monde entier. Nous encourageons également les gens à en apprendre davantage sur plus de 300 langues des signes différentes utilisées dans le monde, afin d’assurer un accès plus équitable à la communication », affirme Tracey.

 

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