L’Organisation mondiale de la santé a élaboré un cadre mondial pour décrire le handicap, la santé et le fonctionnement, connu sous le nom de Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF). Ce cadre contribue à fournir une définition cohérente des handicaps qui peut être utilisée pour élaborer des critères d’admissibilité aux pensions d’invalidité, des politiques d’accessibilité et d’adaptation, ou pour créer des réglementations relatives aux appareils et accessoires fonctionnels. Les batteries de code CIF contribuent à améliorer la pratique clinique, la recherche et la prestation de services aux personnes handicapées.
Les batteries de code CIF ont été développées pour plus de trente affections médicales comme les affections neurologiques, respiratoires et cardiovasculaires, la santé mentale et d’autres affections médicales, y compris la perte d’audition. À ce jour, aucune batterie de code CIF n’a été développée pour la surdicécité.
Le Service ontarien de la surdicécité s’est associé à des chercheurs de l’École d’optométrie de l’Université de Montréal afin de mettre au point un protocole de recherche pour l’élaboration des batteries de code CIF pour la surdicécité. La dernière étape sera une conférence de consensus, laquelle aura lieu dans le cadre d’un événement pré-conférence avant la 18e Conférence mondiale de Deafblind International à Ottawa en juillet 2023. En cette occasion, les experts en la matière des régions mondiales de l’OMS finaliseront la batterie de code CIF.
Les batteries de code CIF pour la surdicécité seront importantes pour créer des preuves scientifiques dans le domaine de la surdicécité et améliorer la vie des personnes atteintes de surdicécité. La batterie de code CIF constituera un langage commun pour faciliter la compréhension de l’effet du handicap sur les individus. De plus, la batterie de code CIF peut sensibiliser à la surdicécité et aider les professionnels de la santé à soutenir l’accessibilité aux services de santé pour la population atteinte de surdicécité.
Pour lire le protocole complet de l’étude, cliquez sur le lien https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0261413
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